Le 1 mai 2019
Rentabilité élevée, forte demande locative, ticket d’entrée abordable, fiscalité favorable : si vous souhaitez investir dans l’immobilier, sachez que l’appartement étudiant possède de nombreux atouts.
La rentabilité locative d’un studio est bien supérieure à celle d’un appartement de grande ou moyenne surface. Cette tendance s’observe partout en France, même si l’on observe quelques spécificités en fonction des marchés immobiliers.
Certes, louer à des étudiants est un peu moins stable et les remises en état plus fréquentes, mais tout cela est compensé par une rentabilité plus élevée.
Une forte demande locative
Dans les villes universitaires, les étudiants ont très souvent du mal à trouver un logement, ils signent donc souvent des baux de 3 ans minimum pour s’assurer un logement d’une année universitaire à l’autre. Mais ils ne sont pas les seuls à être en recherche de ce type de logements. Les salariés mutés sur une période donnée ou encore les jeunes actifs au commencement de leurs vies professionnelles se positionnent sur ces biens.
Et cette demande n’est pas prête de baisser, du moins dans les villes universitaires et grandes agglomérations.
Un marché faible en offres
La demande locative pour les studios sera toujours élevée mais ce type de bien est assez rare à la vente. Selon une étude du CGDD (Commissariat Général du Développement Durable), les studios ne représentent que 8 % de l’offre de logements neufs contre 32 % pour les deux pièces, 40% pour les trois pièces et 20 % pour les quatre pièces et plus.
L’avantage ? Avec cette « pénurie », un studio peut vite prendre de la valeur s’il est bien placé.
Qui dit petit volume dit prix abordables
Un studio d’une vingtaine de mètres carrés est au minimum entre 60 000 et 80 000 € dans les grandes métropoles régionales. Sur la région parisienne, il faut compter dans entre 160 000 et 180 000 € selon l’arrondissement. Au cœur de la capitale, les tarifs sont un peu « spéciaux » et peuvent aller jusqu’à 300 000 € ou plus pour 20 m2.
Le prix d’un studio étant moins élevé qu’un appartement de grande ou moyenne taille, le prêt de financement sera donc plus facile à obtenir.
Pour accorder un crédit, les banques se basent sur l’additionnement de toutes les charges (impôts, remboursement de l’emprunt pour la résidence principale, crédits à la consommation, etc.) et déterminent ensuite le reste à vivre (ce qu’il reste une fois que toutes les charges ont été payées). Sur la base de ces deux calculs, la banque détermine une mensualité, c’est-à-dire la base du calcul de l’emprunt.
Est-il préférable de louer un studio vide ou meublé ?
Le locataire d’un studio n’étant que de passage dans son logement, il est fréquent de le savoir à la recherche d’un meublé. Il s’évite ainsi l’organisation d’un « grand » déménagement ou l’aménagement d’un espace temporaire.
Il faut savoir que les meublés se louent à des tarifs légèrement plus élevés que les studios non meublés et la fiscalité est plus attractive.
Si vous proposez un appartement meublé à la location, le logement doit être réellement meublé. Le locataire doit pouvoir y poser ses valises et effets personnels et y vivre sans rien apporter de plus. Une liste de meubles obligatoires a été établie.
De plus, le bail d’un appartement meublé obéit à des règles particulières : une durée limité à 1 an ou 9 mois si vous louez à un étudiant par exemple.
À l’inverse, la location d’un studio vide offre plus de sécurité. En effet, le bail de trois ans garantit de percevoir un loyer sur une plus longue période. Veillez simplement à proposer un logement en bon état. Vous le rendrez plus attractif et le louerez plus facilement et vos locataires s’y sentiront bien (même si c’est pour une courte période).
Alors, l’aventure vous tente ?